Bill Gates vient de montrer à quel point l'amoncellement d'argent peut finalement embarrasser lorsqu'on a un minimum d'intégrité et d'ouverture au monde. Au point de convaincre plusieurs dizaines de riches Américains de consacrer la moitié de leur fortune à des œuvres caritatives.
Dommage qu'ils n'y aient pas pensé plus tôt, eux et tous ceux qui se sont accaparés tous les profits de leur mondialisation, avec les ravages que l'ont sait sur les hommes et la nature.
Mais eux au moins ont la dignité de réagir, bien loin de
la mesquinerie des riches d'ici : ceux qui, pour ne pas payer d'impôts, quittent le pays dont ils ont hérité ou qui les a formés. Alors qu'ils lui sont le plus redevables, devraient en être bannis, mais que des amis décorent encore.
Généralement fascinés par l'Amérique, vont-ils s'interroger sur l'initiative de ces grandes fortunes américaines ? Se demander si, au lieu de priver les autres, dont une grande part travaille et prend des risques, peut-être plus qu'eux, de ce qui leur revient pour s'enrichir toujours plus, grâce un système injuste (avec la TVA en particulier),
ils ne feraient pas mieux d'accepter, plutôt que leur fortune croupisse dans les paradis fiscaux, la redistribution républicaine, l'impôt progressif sur le revenu à rétablir plus équitablement, de rentrer en France pour le payer et retrouver leur dignité de citoyen.
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