"Chute de Lehman Brothers
Les leçons d'une crise, les périls de demain"
titre "Le Monde" de ces 15-16 septembre 2013, 5 ans après.
Suivent quelques lignes qui résument bien la situation :
"Les banques centrales et les pouvoirs publics injectèrent de colossales sommes d'argent..."
"les autorités... se sont engagées à remettre le capitalisme financier au pas..."
"Aujourd'hui... la finance de l'ombre continue à prospérer, le risque systémique demeure."
"les banquiers de la crise se sont plutôt bien "recasés"..."
"Jean-Claude Trichet... appelle... États et banques à "mettre leurs affaires en ordre". Sinon, prévient-il, "la période présente n'aura servi qu'à préparer la prochaine crise". "
"Ex-Président de la Banque centrale européenne, entre autres, Jean-Claude Trichet se réveille ainsi aujourd'hui ? Cette "haute compétence" de la finance n'avait donc rien vu venir ? Et qu'a-t-il été fait pour enrayer ces dérapages et abus ? Au contraire ils ont prospéré depuis, et les évadés fiscaux capté les 2/3 des dettes publiques auxquelles ils ont contribué, en toute tranquillité.
Simple observateur et critique du monde actuel et de son évolution, voici pourtant ce que j'écrivais au début d'un court essai édité début 2009, FRANCE, POUR SORTIR DE L'ENLISEMENT, 2 MESURES SIMPLES (Thélès Éditions) :
"Face à la Crise les mesures se multiplient. Toutes concernent les effets, aucune les causes, l'inverse de ce que nous proposons ici.
... Des repositionements, il n'en manquera pas, où l'apurement de situations problématiques pourrait consolider le système qui les aurait provoquées.
... Des milliers de milliards pour soutenir de banques, dénoncées comme responsables, certaines.
... Plus qu'à une crise, c'est à un véritable enlisement qu'il faut faire face... aux effets durablement installés si l'on n'en traite pas les causes en profondeur."
Qu'ont fait Monsieur Trichet, ses "collègues" et autres responsables économiques et politiques, pour anticiper, analyser, comprendre et traiter ces problèmes de façon responsable afin de sauvegarder le minimum de justice et de décence socio-économiques dont ils ont la charge ? Ils doivent savoir pourquoi et qui a détourné, comment et où. Sinon à quoi servent-ils ? Sinon à couvrir les actions et acteurs de ces crises répétitives, avec toutes les questions que cela pose ?
Voici le message adressé par Trevor Narg au "Monde" et autre presse avant lecture de l'ensemble de cet étonnant constat qui se veut optimiste. Inc'Allah !
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